Les ailes de speed-riding sont conçues pour se faire oublier lors des phases de ski en laissant le pilote libre de ses trajectoires, mais assez présentes pour revenir en phase de vol après une prise de vitesse.
Quelle utilisation ?
Le speed-riding bien entendu, et le speed-flying à ski.
Il est difficile, voire dangereux selon les modèles, de voler à pied avec ces ailes sans une très bonne expérience.
Leur conception
Leur surface est généralement comprise entre 8 et 14 m², sachant bien sûr que plus une aile sera petite, plus elle sera rapide et nerveuse en vol, mais moins elle sera gênante lors des phases de ski.
Les ailes de speed-riding sont le plus souvent robustes afin de résister à l’abrasion de la neige et aux multiples phases de rangement, décollage et atterrissage.
Elle sont toujours munies de trims qui permettent de régler l’angle d’incidence, et donc la vitesse et le piqué de l’aile.
Leur allongement est très faible (en dessous de 4) pour compenser avec leur faible surface et les rendre contrôlables.
Leur comportement
On dit de ces ailes qu’elles sont « piqueuses », car lorsqu’on vole bras hauts (sans action aux commandes), le taux chute est très important. Leur finesse de plané est donc médiocre comparé à d’autres types d’ailes.
Pour améliorer leur plané, il faudra voler avec environ 20% de frein, selon les modèles.
Leur capacité à piquer ou planer permet de revenir facilement au contact de la neige et de ne pas redécoller, si on ne l’a pas décidé, lorsqu’on skie une pente raide.
En vol, la vitesse et le piqué étant importants, la ressource l’est aussi, et c’est un gage de sécurité pour éviter des obstacles lorsqu’on évolue près du sol.
Le roulis sera modéré sur les ailes destinées aux débutants et plus important sur les ailes « expert ».
Les caractéristiques de chaque aile étant différentes, leur comportement l’est aussi et l’idéal est toujours d’essayer une voile avant de l’acheter.
Afin de vous aider dans votre choix, vous pouvez vous rapporter à nos test d’ailes de speed-riding.
